​Je suis retraitée. J'ai fait et je fais encore du bénévolat. J'ai des loisirs intéressants. J'aime la vie et je ne m'ennuie pas, mais je ne faisais pas assez d'exercice. Par hasard, j'ai entendu parler d'un cours de zumba au Grand-Saint-Esprit. Je m'y suis inscrite.

 
La zumba combine la musique, le rythme, les pas de danse, les exercices physiques et le cardio. C'est en soi une activité complète, agréable et intéressante.
            
Ce fut une révélation. Le coup de foudre. L'entraîneuse, Johanne Bastien, m'a conquise. C'est une femme exceptionnelle, toujours souriante et chaleureuse. Et quel accueil! Dès le deuxième cours, tu te sens de la famille. J'y allais pour maintenir la forme. Je me suis retrouvée dans un party. Une heure de plaisir et de détente. Cette femme est charismatique. Qu'il pleuve, qu'il neige ou qu'il vente dehors, à l'intérieur c'est le soleil et la chaleur. Elle réussit l'exploit de faire bouger les aînés et nous répète: "Allez-y selon vos capacités..."
 
Johanne, c'est un spectacle à elle toute seule. Ses mouvements sont souples, harmonieux, artistiques. C'est une passionnée; la musique lui permet de vivre ses émotions. Elle est sensible, émotive. Elle aime "le monde, le social". Elle veut faire oublier aux gens leurs soucis et leurs malheurs. Elle le fait à merveille, étant attentive et intéressée à chacun.
 
Et ce n'est pas tout: elle s'implique dans son milieu. L'an dernier, pour la première fois, elle a organisé un "party gold", une initiative unique au profit du centre "Le grand chemin" de Saint-Célestin. L'activité a rapporté 2 342,00 $. Elle la répète cette année, le 8 avril prochain, et elle vise 3 000,00 $. Tous sont bienvenus et toutes les sommes recueillies seront remises à l'organisme.
 
Johanne est une entrepreneure. Avec son conjoint, elle administre l' "École de danse Sylvio Valois et Johanne Bastien".

Johanne est née à Causapscal et a vécu en Gaspésie, exploitant conjointement la ferme laitière de la famille de Sylvio. En 1996, ils arrivent à Sainte-Cécile-de-Lévrard pour s'établir sur une terre plus grande. Ils ne passent pas inaperçus avec leurs cinq vans (2 d'animaux, 2 de machinerie et 1 de meubles). Puis, en 2004, ils vendent leur entreprise agricole, s'achètent une terre à bois et s'établissent à Sainte-Eulalie.

Cette femme d'ici, venue d'ailleurs, quel bonheur!