Preuve que l’inspiration peut arriver de partout, c'est suite à la lecture d’une publication Facebook sur la page «Spotted Nicolet» que m’est venue l’idée de cette chronique. On y lisait qu’il n’y avait rien à faire à Nicolet, que c’était ennuyant…
«Dans ma p’tite ville, on était juste quatre mille, pis la rue principale …», vous reconnaissez la chanson, n’est-ce pas? (Désolé de vous avoir mis la chanson dans la tête!) Pour résumer, si on écoute bien les paroles de la chanson, on constate qu’elle n’est pas très joyeuse, qu’elle reflète ce que bien des villes ont vécu, soit une dévitalisation de leur milieu à la suite de la construction du centre d’achat à l'extérieur du centre de la ville, etc.
Bref, en lisant les commentaires de cette publication, c’est à cette chanson que je pensais, puis à mon milieu, à ma ville, à mon réseau professionnel, à ma vie de quartier…
Nicolet, c’est une ville allumée, en pleine expansion où on retrouve des quartiers où grandissent des familles, où il est possible de prendre un super repas, une bière de microbrasserie. Une ville à l’écoute de ses citoyens; une ville où il est possible d’être en pleine nature avec les deux pieds dans le fleuve Saint-Laurent et le Lac Saint-Pierre; une ville de culture où les artistes bouillonnent de talent; une ville qui possède des institutions muséales d'envergure; une ville où les organismes et regroupements communautaires sont légion; une ville d’éducation; une ville où on peut même faire des congrès; une ville où les événements sont bien présents et, de plus en plus, une ville où l’offre sportive est variée. Une ville où je dois bien souvent dire non à bien des trucs, faute de temps… Une ville où finalement, je n’ai pas envie d’en sortir très souvent!
Bien sûr, ce n’est pas parfait ! Mais, je suis très fier d’y élever mon enfant, fier qu’il puisse vivre dans une petite ville où saluer les gens et les reconnaître fait du bien, où on n’y retrouve pas tout ce qu’il y a dans un grand centre, parce que ce n’est PAS un grand centre !
Cette chanson, bien qu’elle reste dans la tête, ne colle pas du tout à ma ville. Le secret, c’est de faire vivre nos communautés; n’attendez pas que le suivant fasse ce dont vous avez envie, vous êtes le suivant!